Une délégation de la FSU a rencontré Monsieur AMAR du ministère sur le dossier de la famille.

Nous lui avons redit notre position sur une demande d’allongement du congé maternité et notre opposition au report après la maternité d’une partie du congé, sachant que les femmes risquaient de le choisir au détriment de leur santé. Nous avons aussi protesté sur la conception de suppression d’avantages familiaux qui prévaut au ministère, de notre point de vue pour des raisons d’économies, en rappelant qu’aujourd’hui les femmes et les hommes ne sont pas à égalité, ni du point de vue des salaires, ni de celui des carrières. Nous pensons qu’il est alors nécessaire de maintenir des compensations. Nous avons aussi redit que les retraites des femmes étaient très en dessous de celles des hommes.

Nous avons aussi rappelé que nous souhaitons faire partie de la Conférence de la famille au même titre que les autres confédérations syndicales et non pas à titre d’expert. La FSU bute toujours sur les critères de représentativité, que le gouvernement n’a pas encore changés. Nous avons rappelé que nous produisons des analyses sur les dossiers traités. Le sérieux de notre travail n’a d’ailleurs pas été remis en cause. Si le ministère envisage de modifier le fonctionnement de la Conférence, il n’est toujours pas dit que nous y soyons au titre de la fédération.

Nous avons aussi eu un temps de débat sur les modes de garde d’enfants et les différentes allocations. Le maître mot du ministère est de permettre à toutes les familles de choisir librement leur mode de garde et donc de les mettre à égalité de coût. Des mesures seraient alors proposées pour diminuer le coût des assistantes maternelles et le mettre à égalité avec celui des crèches. Nous avons alors rappelé notre demande de formation qualifiée et de diplômes en conséquence pour les assistantes maternelles. Des dossiers semblent prêts sur tous ces sujets avec ainsi des propositions de classes passerelles entre l’école et les assistantes maternelles.

Nous avons aussi souligné les difficultés pour les femmes après un congé parental de retrouver un travail.